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Le sommeil en continu

by Thierry Bruyère

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1.
Comme une histoire trouée Un rocher érodé Par le temps et l’oubli Des forteresses bâties Sur des paroles brisées Un cimetière d’insoumis Dansons, dansons Jusqu’au lever du soleil Dansons, dansons Avant que le feu ne s’éteigne Les blessures ne sont pas guéries Mais le futur n’est pas écrit Il nous reste la prophétie Ce soir la lune sera pleine Les esprits de ceux qu’on aime Vivront grâce à notre euphorie Dansons, dansons Jusqu’au lever du soleil Dansons, dansons Avant que le feu ne s’éteigne Vos âmes abandonnées pour lutter Contre des fantômes Qui vous effraient Nos cœurs enterrés sous les mensonges Pour avoir Espéré la paix Alors dansons, dansons Jusqu’au lever du soleil Dansons, dansons Jusqu’à ce que le feu s’éteigne Danse…
2.
Les âmes défilent sur la rue Sainte-Catherine Où se côtoient l’amante et la mère Les vautours aigris à l’odeur sauvagine, Font la prière des forfaits horaires Les croix forment une constellation citadine, Les requins carburent à l’effroi La lune illumine les peurs clandestines Tous ces rêves qu’on cache ici-bas Après la mort on fait quoi? Après la mort on fait quoi? Les terrasses débordent d’espoirs anonymes Le rire masque le désarroi Saint-Denis est une démocratie de frime On y vote l’oubli québécois Après la mort on fait quoi? Après la mort on fait quoi, on fait quoi? Après la mort on fait quoi? Après la mort on fait quoi, on fait quoi? Après la mort on fait quoi? Après la mort on fait quoi, on fait quoi? Le soleil se lève sur la rue Sainte-Catherine Où se côtoient les anges affligés Ses rayons sont comme une berceuse apaisante Qui réchauffe les ailes brisées Ses rayons sont comme une berceuse apaisante Qui réchauffe les ailes brisées
3.
Les yeux fermés pour ne pas brûler sous la lumière Les rêves endormis par le froid J’ai encore enfilé mes intentions à l’envers Laissé ma sympathie chez moi Une mère esseulée sans emploi me demande pardon À l’issue de ce marathon Tous ces gens qui ont hypothéqué leur réflexion Quitteront-ils un jour leur salon? Entourés de vampires Entourés de vampires Au menu aujourd’hui, la terreur en continu, Des réalités récupérées La vraie crise atomique n’est pas celle des réacteurs Mais celle d’un manque chronique de chaleur Entouré de vampires Entouré de vampires J’ai si peur de sortir Je reste ici, je respire Raconter des histoires S’écouter dans le noir Sans jamais se souvenir Sans jamais s’en sortir Au 21è siècle les vampires sont assoiffés Par toutes ces crises d’identité On pose les clés, on ouvre la télé, on est couché On dit bonne nuit à nos idées (on est) Entouré de vampires
4.
Tes couleurs 02:48
Environ cinq heures, Coup de fil qui déchire l’été du rêveur Estelle en pleurs, La mise au jour de ses couleurs Retour vers quatre heures, Un visiteur accusateur Estelle, as-tu songé partager Tes couleurs? Mais bien sûr, tout le monde peut changer Bien sûr, tout le monde peut changer Un cœur qui s’étale Et les trous noirs attirent les étoiles Espoirs noyés Dans une romance bancale Mais bien sûr, tout le monde peut changer Bien sûr, tout le monde peut changer Comme une fleur Qu’on aurait plantée à l’ombre Comme un silence Qui fait bien plus mal qu’une bombe Bien sûr, tout le monde peut changer Bien sûr, tout le monde peut changer Bien sûr... Bien sûr... Environ six heures Estelle s’endort Et rêve en couleurs
5.
Un groupe d’oiseaux perchés dans l’arbre discute Leur débat doit sûrement porter Sur l’imbécillité des hommes Un chat caché sous l’escalier surveille sa proie Je ferme les yeux sur son instinct Je préfère encore le déni Comme des parents qui font semblant Devant les enfants Comme des parents qui font semblant Toutes ces années à voir les gens souffrir Se demander jour après jour Comment faire une différence De plus en plus, je dois admettre Que j’ai perdu mon étiquette Et puis je joue à la cachette Comme des parents qui font semblant Devant les enfants Comme des parents qui font semblant Devant les enfants La peur de vieillir Remplace doucement la colère Mais les morts, comme tu dis, N’ont pas besoin de notre aide J’ai pourtant pas abandonné, tu sais J’essaie seulement de découvrir Comment on peut continuer à Être amoureux tout en s’indignant Comme Simonne et Chartrand Être amoureux tout en s’indignant Comme Simonne et Chartrand Comme Simonne et Chartrand Être amoureux tout en s’indignant Comme Simonne et Chartrand
6.
Perdu dans les étoiles Mon royaume sur l’étagère Perdu dans les étoiles Mon royaume sur l’étagère Je me suis retrouvé dans un tout autre univers Je me suis retrouvé dans un tout autre univers À l’intérieur de toutes ces boîtes, On interroge La solitude Sept planètes étrangères La vie sous les réverbères Sept planètes étrangères Un homme et sa lanterne Un puits au milieu d’un désert Et seul le temps Saura le remplir On ne voit bien qu’avec le cœur. Perdu dans les étoiles Mon royaume sur l’étagère Perdu dans les étoiles Mon royaume sur l’étagère
7.
La lumière à la course A coupé dans son discours du jour Cède la place à la noirceur, À la complaisance Le ciel qui se couvre S’accroche aux branches abandonnées Les feuilles d’un été balayé Par le silence Revoilà l’hiver J’ai ouvert les fenêtres chez moi Un courant d’air A caché ta photo sous le frigidaire Gris d’acier au crépuscule Et les machines fredonnent à l’aurore Une routine consacrée par l‘absence Revoilà l’hiver J’ai ouvert les fenêtres chez moi Un courant d’air A caché ta photo sous le frigidaire Les espoirs qui poussent si précieusement Faneront à l’automne et pourtant, La douleur ne dure jamais longtemps La neige la gèlera jusqu’au printemps Revoilà l’hiver J’ai ouvert les fenêtres chez moi Un courant d’air A caché ta photo sous le frigidaire Revoilà l’hiver J’ai fermé tous les rideaux chez moi Et la poussière S’accumule sur tes livres comme une première neige
8.
Laisse tomber, laisse tomber Laisse tomber la pluie Laisse-la noyer tes idées Les autos roulent sur l’eau comme sur un miroir Leur reflet est rouillé La chaleur s’impatiente comme un enfant Qui prépare son déguisement Le froid s’est installé chez les parents Qui s’enferment à l’intérieur Pour une histoire de peur, Pour une histoire de peur, Pour une histoire de peur au mois d’octobre Les citrouilles poussent dans les champs Et crèvent sur les trottoirs Un peu comme les mendiants Tous ces gens à chaque année Qui sont occupés À réécrire le passé À s’inventer des monstres Cachés dans le placard Avec tous les rêves Qu’ils ont abandonnés Pour une histoire de peur, Pour une histoire de peur, Pour une histoire de peur au mois d’octobre La solitude dans l’âme Un fusil sous le lit Se boucher les oreilles Pour étouffer les cris Les citrouilles poussent dans les champs Et crèvent sur les trottoirs Un peu comme les mendiants
9.
Pour alléger les souffrances Confronter ses fantômes Un couloir, une place Pour partager le silence Une réponse orageuse; Le serment d’Hippocrate Et si la vie est une salle d’attente J’aimerais avoir une vue sur la mer Pour écouler, pour tuer les secondes Pour une fin un peu moins amère Des souvenirs d’enfance Remontent à la surface Pour ensuite s’évaporer S’élèvent et puis se condensent Pour former une masse Nuageuse Et si la vie est une salle d’attente J’aimerais avoir une vue sur la mer Pour écouler, pour tuer les secondes Pour une fin un peu moins amère Les amis comme un parapluie Pour aider à faire face À la chute des regrets La famille et l’anesthésie Les oiseaux et la plage Tout petit, tout petit Et si la vie est une salle d’attente J’aimerais avoir une vue sur la mer Pour écouler, pour tuer les secondes Pour une fin un peu moins amère Et si la vie est une salle d’attente J’aimerais tremper mes pieds dans la mer Pour oublier, pour noyer les remords Pour une fin un peu moins amère
10.
Tout le long de la route Un monde sans fin de corps putrides Qui servent de tapis Aux morts-vivants comme dans les films Pour préserver la flamme Dire adieu à sa naïveté Pour rester en vie Savoir dompter son empathie Les jours se suivent et se ressemblent À marcher sous la cendre, ah-ah Les nuits sont plutôt longues Encerclé par les ombres, et mes souvenirs Sans Léviathan Voir que l’homme est un loup pour l’homme Voir que la solitude En vient à saborder la réalité Pour étendard Les cicatrices de la déroute Et porter dans le doute Quelques idées fossilisées Les jours se suivent et se ressemblent À marcher sous la cendre, ah-ah Les nuits sont plutôt longues Encerclé par les ombres, et mes souvenirs Les jours se suivent et se ressemblent À marcher sous la cendre Et j’emmène avec moi Des souvenirs de toi J’essaie de confronter Tes yeux vides et sereins D’avaler le poison Que tu as laissé derrière toi
11.
Mon ami, mon amour Si tu trouves cette lettre C’est que tu crois encore qu’on pourra s’en sortir Sauras-tu pardonner La violence de mon geste? Moi j’y vois surtout La seule façon d’agir Plutôt que d’être esclave D’un discours dépassé À la décrépitude je préfère opposer Un témoignage de liberté Nos chemins séparés devant l’absurdité Laissent derrière ces chapitres que tu dois protéger Si jamais je te manque tu pourras m’y trouver À l’intérieur des mots À l’intérieur des mots, se retrouver À l’intérieur des mots À l’intérieur des mots, se retrouver À l’intérieur des mots…
12.
Le Mont-Royal dans les veines Les yeux tournés vers le fleuve Les mains et les pieds qui gèlent La tête encore dans les ruelles Les vélos, les hirondelles Nous ont quittés pour ne pas rouiller Les foulards et les pelles Pourront bientôt les remplacer Le soleil est encore couché Le chauffeur s’est arrêté Debout à l’arrière… Dans les autobus de Montréal Je regarde vieillir ma ville Entre le confort et l’insouciance Un essoufflement tranquille Les couleurs de Côte-des-Neiges L’oratoire seul dans son coin Les retards sur la Main Les bancs vides au Parc Lafontaine Les balcons sur De Lorimier; La détresse sur Ontario J’ai en tête un poème Que j’ai lu sur un mur À la sortie du métro À propos d’un cœur usé Qu’on piétine comme un dessein Inachevé Dans les autobus de Montréal Je regarde vieillir ma ville Entre le confort et l’insouciance Un essoufflement tranquille Dans les autobus de Montréal Je regarde vieillir ma ville Jamais au volant, toujours témoin D’un essoufflement tranquille Dans les autobus de Montréal Je regarde dormir ma ville La voix du chauffeur pour alarme J’ai encore manqué mon arrêt

about

Récit en 12 actes évoquant le passé et le présent d’une ville dont s’est épris l’auteur, Montréal, Le sommeil en continu plonge l’auditeur dans un monde musical à part, un asile fait surtout de guitares et de claviers, sur lesquels vogue une voix délicate et vaporeuse. Réalisé par Navet Confit et mettant à contribution des collaborateurs de renom, dont Vincent Blain, Marc Chartrain et Émilie Proulx, l’album en est un différent et beau, habité d’une poésie simple et figurative, empreint d’une rare authenticité… Et peuplé d’oiseaux nocturnes.


www.thierrybruyere.com
www.facebook.com/thierrybruyeremusique
www.twitter.com/thierrybruyere

credits

released February 14, 2012

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L'album est disponible chez tous les bons disquaires et sur iTunes.

Contacts :

Pour toute demande d’entrevue:
Mélissa Roy
mroy@roy-turner.com
514 844-9678, poste 203
Cell. 514-622-7255

Info: info@thierrybruyere.com

Photos: Josée Lecompte
www.joseelecompte.com

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about

Thierry Bruyère Montréal, Québec

Thierry Bruyère propose un univers pop/rock influencé autant par Indochine et Dumas que par Bashung et Neil Young.

En 2016, Thierry lance son 1er extrait «Quand l’avion se pose» qui se hisse au sommet du palmarès franco de SiriusXM.

Son nouvel album «Rêver plus fort» et l'extrait «Au service de Sa Majesté» lui valent d'être nommé la future star iHeartRadio en août sur Énergie.
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