1. |
Comme au cinéma
04:26
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Hé, ta cigarette est un soleil
Dans un visage hissé tout bas
Tu communiques avec la Terre
En lui laissant ton mascara
Et la tristesse est une passerelle
En bas des marches derrière le bar
Tu mériterais qu’on batte le ciel
De ton aveu
T’étais peut-être trop
À fleur de peau
T’étais peut-être trop
À fleur de peau
Tes blagues te servent de grand barrage
Qui tôt ou tard pourrait céder
Si la colère frappe à la porte
Noie-la plutôt à ma santé,
À ma santé
Je voulais pas que ça s’arrête
Les projecteurs encore brûlants
C’était plaisant, c’était la fête
Malheureusement
T’étais peut-être trop
À fleur de peau
T’étais peut-être trop
À fleur de peau
De toute façon, on se retrouvera
La scène parfaite, comme au cinéma
Au bout du monde, on tournera la page
Sans attentes et dans l’anonymat
Et puis la nuit est bien plus excitante
Entre les morts-vivants et les hiboux paranos
Entre les morts-vivants et les hiboux paranos
Entre les morts-vivants et les hiboux paranos
Ne pas savoir où ça s’arrête… (x4)
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2. |
Rêver plus fort
03:54
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Je cherche encore
Une nouvelle chanson pour le réveil
Pour que demain, mes rêves
Soient moins difficiles à enterrer
Rien de pire qu’une alarme
Pour donner l’impression d’être prisonnier
De l’ennui qui s’installe,
Un peu plus à chaque jour, dans ma vie d’adulte
Dans ma vie d’adulte…
Chaque matin, c’est pareil
Les journaux vomissent la même histoire
On expose la misère
En format pratique et télévisuel
On s’indigne, on oublie
On achète un café qu’on jette aux poubelles
On travaille, en silence, on subit
Et on finit par…
Attendre, encore
Au coucher du soleil, on ira danser
Rêver, plus fort
De trouver quelqu’un qui saura nous aimer
On finit la journée,
On ressort du travail encore fatigué
On empile la vaisselle
On se dit qu’un jour on va redécorer
On prépare sa soirée
Et on s’habille avant de redécoller
La tête vide, le cœur plein
On espère enfin ne plus avoir à…
Attendre, encore
Au coucher du soleil, on ira danser
Rêver, plus fort
De trouver quelqu’un qui saura nous aimer
Attendre, encore
Au coucher du soleil, on ira danser
Rêver, plus fort
De trouver quelqu’un qui saura nous aimer
De trouver quelqu’un qui saura nous aimer
De trouver quelqu’un qui saura nous aimer
De trouver quelqu’un qui saura nous aimer
De trouver quelqu’un qui saura nous aimer
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3. |
Même quand il pleut
03:56
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J’ai quitté la Côte d’Azur
Mes deux sœurs et ma mère
Je préfère leur dire adieu
Qu’obéir à mon père
Sous un toit militaire,
Le bonheur est temporaire
Comme une mouche qu’on attrape
En plein vol sous la lumière
La ville est belle
Même quand il pleut, même quand il pleut
Mon cœur se porte
De mieux en mieux, de mieux en mieux
Le soleil de Monaco
Le sable sous les pieds
N’ont jamais su guérir
Les blessures sous la peau
Quand ceux qui vous ont vu naître
Vous empêchent de vivre
Quand on ne veut plus souffrir
C’est la fuite ou la guerre
J’ai refusé la guerre
Je serai tout sauf mon père
J’ai changé de continent
Et j’attends maintenant l’hiver
La ville est belle
Même quand il pleut, même quand il pleut
Mon cœur se porte
De mieux en mieux, de mieux en mieux
La ville est belle
Même quand il pleut, même quand il pleut
Mon cœur se porte
De mieux en mieux, de mieux en mieux
Même quand il pleut, même quand il pleut…
De mieux en mieux, de mieux en mieux…
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4. |
Un filigrane de toi
04:20
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Toutes ces voitures qui roulent
Comme un cortège d’indifférence
Le trafic ne le sait pas,
Mais c’est à toi que je pense
Ces derniers temps, le temps
Est en accélération constante
La lumière tourne au vert
Je traverse et le reste peut attendre
Et quand tu souris
Tes yeux sont comme un phare dans la nuit
Et quand tu tends la main
J’ai l’impression que tout ira bien
Tu me dis que la vie n’a pas toujours besoin de sens,
Qu’on ne nous a jamais obligé à trouver les réponses,
Que le mystère ajoute un peu de charme à l’existence
Alors pourquoi perdre la tête à chercher à tout comprendre?
Et quand tu souris
Tes yeux sont comme un phare dans la nuit
Et quand tu tends la main
J’ai l’impression que tout ira bien
Et quand tu souris
Tes yeux sont comme un phare dans la nuit
Et quand tu tends la main
J’ai l’impression que tout ira bien
Tu sais j’essaie de voir les choses comme toi
Mais l’équilibre est si fragile parfois
J’essaie d’oublier que tu partiras
J’ai peur d’imaginer les choses sans toi
Tu me réponds que le présent
est un pont qui tient ensemble
Tout le passé et l’avenir
Qu’on pourra encore écrire
Et si je porte mon regard
vers une rive ou l’autre
Je retrouverai dans chaque instant
Un filigrane de toi
Et quand tu souris
Tes yeux sont comme un phare dans la nuit
Et quand tu tends la main
J’ai l’impression que tout ira bien
Et quand tu souris
Tes yeux sont comme un phare dans la nuit
Et quand tu tends la main
J’ai l’impression que tout ira bien
Et quand tu souris
Tes yeux sont comme un phare dans la nuit
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5. |
Quand l'avion se pose
03:23
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Quand l’avion se pose avec toi sur la piste de danse
En quelques secondes, mes inquiétudes se condensent
Sous les stroboscopes, la musique nourrit la méfiance
Mais j’ai tenu parole, je t’attends à l’aéroport
Sous les gyrophares, l’angoisse est multicolore
Et la tour de contrôle relaie ton indifférence
Le long du couloir, les panneaux inspirent la constance
Moi je suis anonyme, je t’attends sur la piste de danse
Et dans le ciel
Le vent en sait sûrement plus que moi
Tes valises pèsent une tonne, remplies des pages du roman
Où tu abandonnes le protagoniste d’avant
Tu refuses de parler, tu blâmes le décalage horaire
Mes questions en profitent pour s’égarer dans la lumière
Et dans le ciel
Le vent en sait sûrement plus que moi
Plus que moi, plus que moi…
Quand l’avion se pose avec toi sur la piste de danse
Quand l’avion se pose avec toi sur la piste de danse
Quand l’avion se pose avec toi sur la piste de danse
Quand l’avion se pose avec toi sur la piste de danse
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6. |
Ton silence
04:46
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Le tonnerre qui gronde
Au creux de la nuit,
Meuble la chambre
Depuis que tu es partie
J’ai cherché à comprendre
Le sens de ton silence
De tes absences,
De ton ambivalence
La vérité fait aussi peur que l’avenir
Mais tu sais bien que je serai là pour toi
J’ai cherché à éteindre
Le feu et tes craintes
Et à faire en sorte
Que nos quotidiens
Soient un peu moins lourds
Entre nos quatre mains
Mais je réalise
Que je ne comprends rien
La vérité fait aussi peur que l’avenir
Mais tu sais bien que je serai là pour toi
Mais s’il te plaît,
N’abandonne pas trop vite
Tu sais bien que je garderai
Ton secret
Ton secret
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7. |
Mary Shelley
03:46
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S’il te plaît, ferme la porte,
Les choses qui se passent ici sont occultes
S’il te plaît, ferme la porte,
Les choses qui se passent ici sont occultes
J’aurais bien pu demander de l’aide
J’aurais bien pu demander de l’aide
Mais la colère m’a coûté la tête
Mais la colère m’a coûté la tête
J’ai cru que je pourrais me défendre
J’ai cru que je pourrais me défendre
J’aurais tant voulu lui tenir tête
J’aurais tant voulu lui tenir tête
Mais j’ai perdu ma raison d’être
Mais j’ai perdu ma raison d’être
Les monstres ne sont pas ceux que l’on croit
Les monstres ne sont pas ceux que l’on croit
Les monstres ne sont pas ceux que l’on croit
Les monstres ne sont pas ceux que l’on croit
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8. |
En attendant
03:44
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Blanc et Noir, porteurs d’espoir
Couchent les journées oubliées
Par le corps, par le corps et
pour le cœur qui veut rêver
Les couleurs sans mémoire
Laissent passer les oiseaux
Qui valsent sans notion d’espoir
En attendant, en attendant
En attendant, en attendant,
En attendant, en attendant,
En attendant que l’on remette
En question leur existence
Une fois passés les humains,
Les colosses immobiles
Plantés là par la nature
Cherchent à rejoindre le ciel
En attendant, en attendant,
En attendant, en attendant,
En attendant, en attendant,
En attendant, en attendant...
En attendant, en attendant,
En attendant, en attendant,
En attendant, en attendant,
En attendant, en attendant,
En attendant, en attendant,
En attendant, en attendant,
En attendant, en attendant,
En attendant, en attendant,
En attendant…
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9. |
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Quart d’heure à tout oublier
Sous la neige
Les cigarettes, le café froid
Pour seul repas
À la radio, les grands discours
Sèment l’émoi
Monopole de la violence,
Raison d’État
À l’intérieur, même le sommeil
Est un combat
La nuit, on rêve qu’un jour enfin,
On dormira
On passe les journées à repousser
La démence
Sans possession, ne reste plus
Que la patience
Notre colère est une bouteille
À l’océan
Et la marée atteint toujours
Les continents
Votre arsenal de métal
Tout entier
Ne saura briser le moral
Des prisonniers
Je sais bien qu’on est humain,
Vous et moi
Votre système, votre système
Ne l’est pas
Notre colère est une bouteille
À l’océan
Et la marée atteint toujours
Les continents
Nos excuses, nos excuses
À nos parents
On préfère la souffrance
Au silence
Mon corps est un outil de changement
Mon corps est un objet de changement
Mon corps est un outil de changement
Mon corps est un objet de changement
Mon corps est un…
Notre colère est une bouteille
À l’océan
Et la marée atteint toujours
Les continents
Nos excuses, nos excuses
À nos parents
Notre vengeance sera le rire
De nos enfants
Notre vengeance sera le rire
De nos enfants
Notre vengeance sera le rire
De nos enfants
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10. |
Au service de Sa Majesté
02:52
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Au réveil, c’est toujours pareil
Les héros disparaissent sur fond blanc
Finis, les princes charmants
Je ne crois plus aux contes de fées
La magie, c’est pour la télé
Mon bonheur est incorporé
Si vous voulez le partager, achetez-le, achetez-le
J’aime les filles comme à la télé
Elles me permettent d’oublier
Ma famille à qui je ne parle plus
Et ma femme qui ne m’aime plus comme avant, comme avant
Et les grands, par milliers
Vont au bal en l’honneur de Sa Majesté
Cendrillon est épuisée
Elle a pour ordre de cirer
Les souliers que je porterai pour danser
Je danserai sans aucun souci
Pour Blanche-Neige et tous ses amis
Je comprends très bien la sorcière
De vouloir réduire sa plus belle adversaire
En poussière
Et les grands, par milliers
Vont au bal en l’honneur de Sa Majesté
Et les grands, trop souvent
Ferment les yeux au service de Sa Majesté
Je ne crois plus aux contes de fées
Je ne crois plus aux contes de fées
Je ne crois plus aux contes de fées
Je ne crois plus aux contes de fées
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11. |
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Le jour où nous aurons cessé d’exister
Le jour où toutes les bombes auront sauté
Si quelqu’un, quelque part, voulait nous étudier
Quelles pages de notre histoire aurons-nous préservées?
Entre les guerres et la misère
Restera-t-il de la lumière?
Le jour où la Terre aura cessé d’abriter
Les faunes et les flores que nous aurons décimées
Si quelqu’un, quelque part, voulait nous étudier
Quel genre de leçon pourrait-il en tirer?
Sous les nuages d’un ciel vicié
Et sur les sols empoisonnés
Sous les déchets, tous les fossiles
Susciteraient-ils de la pitié?
Le jour où le Soleil aura tout donné
Le jour où la noirceur aura tout avalé
Les derniers rayons devant l’éternité
Reflèteront-ils une part
De notre humanité?
De notre humanité
De notre humanité
De notre humanité
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12. |
Revoir les Îles
04:51
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Le cœur pour seul moteur
Face aux éléments
Les idées prennent le large,
À l’horizon
Et loin du continent
Embrassées par le Golfe
Soufflées par le vent
Comme les cerfs-volants
Et tous ces coquillages
Qui comme le temps passé
Finissent sur la plage
Bordés par l’océan
Si je pouvais,
Si je pouvais…
Si je pouvais,
Si je pouvais…
À l’aurore des beaux jours
Les souvenirs précieux
Défilent à contrejour
Dans un ciel bleu
Se perdent dans la lumière
Portés si longtemps
Par les phares
Qui dorment tous à présent
Contre vents et marées
Le jour se lève encore
Après la tempête
Revient le beau temps
Si je pouvais,
Si je pouvais,
J’aimerais au moins
Revoir les Îles
Si je pouvais,
Si je pouvais,
J’aimerais au moins
Revoir les Îles
Si je pouvais,
Si je pouvais,
J’aimerais au moins
Revoir les Îles
Si je pouvais,
Si je pouvais,
J’aimerais au moins
Revoir les Îles
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Thierry Bruyère Montréal, Québec
Thierry Bruyère propose un univers pop/rock influencé autant par Indochine et Dumas que par Bashung et Neil
Young.
En 2016, Thierry lance son 1er extrait «Quand l’avion se pose» qui se hisse au sommet du palmarès franco de SiriusXM.
Son nouvel album «Rêver plus fort» et l'extrait «Au service de Sa Majesté» lui valent d'être nommé la future star iHeartRadio en août sur Énergie.
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